LE prince Assad prit de l’argent dans la bourse dont Amgiad était chargé, et continua son chemin jusqu’à la ville. Il ne fut pas un peu avancé dans la première rue, qu’il joignit un vieillard vénérable, bien mis, et qui avait une canne à la main. Comme il ne douta pas que ce ne fût un homme de distinction, et qui ne voudrait pas le tromper, il l’aborda. « Seigneur, lui dit-il, je vous supplie de m’enseigner le chemin de la place publique. » Le vieillard regarda le prince en souriant : « Mon fils, lui (...)