« Un esclave condamné injustement à la mort, et qui devait être exécuté sous peu de jours, n’avait pas pour cela perdu tout espoir de salut. Il mettait en Dieu sa confiance, et s’écriait sans cesse : « Ô toi qui peux changer tout-à-coup le sort des malheureux, viens à mon secours ! » Le roi du pays, dont le palais était peu éloigné de la prison où l’on renfermait les criminels, fatigué de ces cris, et indigné qu’un coupable osât espérer d’échapper au supplice qu’il méritait, demanda quel crime il avait commis (...)